Après la Première Guerre Mondiale, la France a besoin de bras pour relancer les mines. Elle fait alors venir des étrangers, de Chine, d’Italie, d’Algérie, du Maroc, de Tchécoslovaquie mais surtout de Pologne.

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Dès 1920, les premiers contingents de Polonais arrivent à La Machine. Ils viennent seuls puis avec leur famille. Ils seront près de 2500 en dix ans. La plupart repartent au bout d’un an, d’autres s’installent dans la cité. Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Que cherchaient-ils Ici qu’ils n’avaient pas Là-bas ? Cette exposition dévoile ainsi le visage et la vie de ceux qui ont consacré un moment ou toute leur vie à la houillère de La Machine.

LÀ-BAS

Le bassin minier de Haute Silésie, au sud de la Pologne, a fourni une grande partie de ces mineurs. Ces exploitations ont été photographiées en 1926 par Max Steckel, un photographe allemand, spécialiste du monde industriel. Son travail artistique nous permet maintenant de savoir ce qu’ils avaient laissé Là-bas pour venir Ici. Il nous montre aussi les similitudes et les différences qui existent entre ces deux bassins houillers éloignés de plus de 1700 kilomètres.