Le musée présente environ 2000 appareils et documents, il possède une réserve importante de plus de trois mille pièces. La collection fait actuellement l’objet d’une numérisation systématique . Autour d’une photographie de Victor Hugo par Nadar en 1884, se pressent des daguerréotypes, des ferrotypes, des photoglypties et bon nombre de procédés anciens ; un atelier d’artiste en 1900, nous replonge dans l’atmosphère du labo avec ses fioles de produits étranges, ses plaques de verre et ses agrandisseurs. Dans tout l’étage, les chambres rivalisent d’élégance avec leurs bois, leurs cuirs rouges et leurs objectifs en laiton ; la plus imposante d’entre-elles est une chambre d’atelier Lorillon de 1899 de plus d’un mètre quatre vingt de haut, au format 30×30. Les vitrines sont pleines de box, folding, détectives, reflex 24×36 ou 6×6, on trouve même les premiers appareils numériques. Chez les « modernes », on retrouve quelques collections typiques : appareils de l’ex bloc de l’est : Russie, Ukraine, RDA, ainsi qu’un bel ensemble d’EXAKTA, mais aussi des ALPA, de nombreux KODAK, des moyens formats, des flash, des posemètres de toutes les époques, et parmi  toutes ces accumulations, quelques belles originalités qui s’appellent « Le Pascal » des frères Japy, « La Stella » de Roussel, « La Jumelle » de Carpentier, tous ces appareils au nom poétique dont le plus symbolique pour des collectionneurs est sans aucun doute « Le Rêve »… Cet appareil était vendu à Paris par les Etablissements Prévost,  notre ingénieur local, Lucien Prévost, 1875-1911, dont nous présentons les souvenirs et productions: caméras de prise de vue 35mm ou 70mm, projecteur de cinématographe, lampe à arc,etc…Le musée présente en outre, le premier cinématographe des frères Lumière par Carpentier, puis un appareil de TSF par Perricault , des phonographes, des gramophones… La liste des fiertés du Musée de la Photographie serait longue…