Dès les origines des manufactures quimpéroises, la représentation des femmes et des enfants est exploitée. Initialement, il s’agit, de productions religieuses, mais au fil du temps, même si elles perdurent, c’est avant tout dans leur quotidien que femmes comme enfants sont évoqués. Au XIXe siècle, l’image d’une Bretagne pittoresque s’installe dans les esprits, notamment par le biais de la peinture. Utilisant cette mode d’un « genre breton », les faïenceries quimpéroises créent de nombreux décors, figurant des femmes et des enfants, à l’image d’Alfred Beau pour la manufacture Porquier. Ces décors seront réutilisés à loisir chez HB et chez Henriot dès le début du XXe siècle. Mais les évolutions de la société, les grands conflits et la ferveur de quelques artistes bretons, voulant rénover l’art amènent à souvent dépasser cette vision désuète de la Bretagne. Les réalisations du XXe siècle mettant en scène les femmes et les enfants, pièces d’usages, détournées ou décoratives, sont traitées, selon les artistes, dans un goût traditionnel, ethnographique, voire humoristique.

Une réelle vivacité se dégage de ces céramiques tantôt touchantes, tantôt amusantes : Le Musée de la Faïence vous invite à venir les découvrir !