Remettre au gout du jour la commémoration des cheminots victimes des guerres.

Rappelons le, durant la dernière guerre mondiale, ils ont pris des risques incalculables pour ralentir les nazis, encore plus au moment du débarquement.  Au total depuis 1943 jusque 1944 cela représente plus de 2700 actes de sabotages.

Au point que les nazis n’arrivaient plus à rapatrier les troupes sur le front de Normandie, du moins bien trop tard. Grâce à ces actes, le débarquement alliés s’en est vu « facilité ».

Mieux, alors qu’ils étaient en surveillance permanente, ils arrivaient à détourner les wagons de ravitaillement en arrachant les étiquettes d’acheminement pour en coller d’autres afin de reexpédier à l’opposé. De nombreux mécaniciens, gardes barrières, chefs de gares et autres métiers ont participé à l’évasion de prisonniers, ou de familles Juives.

Le risque était énorme pour eux, mais aussi pour leur famille. Rien que pour la Région Est de la SNCF, cela représente 3303 morts, sous les bombardements lors de leur travail, fusillés, déportés, dans ce contingent, n’oublions pas que ce sont des hommes, femmes mais aussi des jeunes adolescents apprentis, dont les plus jeunes avaient 14 ans.

 Au local de notre association du Musée Lorrain des Cheminots, nous voulons apposer une plaque commémorative en façade, et voulons réaliser un drapeau tricolore pour participer aux différentes journées de commémoration. La plaque sera en granit, avec lettres dorées à la feuille d’or, et le drapeau sera brodé sur chaque face en lettre dorée.